mardi 13 avril 2010

Via Ferrata en Andorre

Le ciel bleu est au rendez-vous! Le projet de la matinée : grimper la via ferrata de Tossal Gran d'Aixovall.
La via ferrata est un itinéraire sportif, situé dans une paroi rocheuse, équipé avec des éléments spécifiques (câbles, échelles, etc) destinés à faciliter la progression et optimiser la sécurité des personnes qui l'utilisent. C'est l'armée italienne qui est à l'origine de cette activité puisque c'est elle qui a commencé dès le début du XXe siècle à équiper certains passages escarpés des Dolomites avec des mains courantes et des échelons pour permettre aux troupes alpines de traverser ces passages avec du matériel lourd. (source Wiki)


Démarrage à la petite chapelle dans le village.


On traverse la placeta Santa Filomena pour rejoindre le sentier qui mène au pieds de la via ferrata.


Début de la via ferrata : Longueur 150 mêtres sur un dénivelé de 70 mêtres.


Amy monte avec Jean son père qui assure la sécurité.


Photo souvenir, l'équipe prend la pose.


Amy change de point d'encrage.


Amy dit CouCou!


Bientôt l'arrivée, à cinq mêtres du but!


Concentration, d'Amy et de Papa, dans la dernière ligne droite.


La victoire dans quatre barreaux!


C'est l'arrivée trois quart d'heures après le départ! C'est la petite au casque bleu qui gagne!
Bravo!

lundi 12 avril 2010

Le jardinier d'amour


Le jardinier d'amour

"Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a de meilleur en nous.

Chacun possède un trésor . Sois conscient et génèreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à le remettre en question.

Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres .

Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là. Pense que la place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi"

Rabindranah Tagore


Le conte du jardinier d’amour


Des forces d’amour et des forces de destruction cohabitent en chacun de nous. Il est important et vital d’aider les forces d’amour, non seulement à trouver leur place, mais aussi à se développer à chaque instant de notre vie.

Peu de gens savent que dans les pays qui entrent dans une période de guerre, de famine, de catastrophe, où se déroulent des évènement terribles qui vont violenter, blesser, changer la vie de milliers, de dizaine de milliers parfois d’être humains, il y a des femmes, des enfants et des hommes qui se réveillent, se lèvent, se mettent en marche et vont devenir des jardiniers d’amour. Je ne sais comment cela se passe exactement, mais c’est ainsi : dans les moments de crise, des jardiniers d’amour apparaissent.

Car vous pouvez imaginer que chaque fois que le mal se répand, que la souffrance augmente, que la misère et l’injustice s’accroissent, l’amour est lui aussi en souffrance et en péril de disparaitre à jamais. C’est dans les périodes de guerre, de violence qu’il est le plus rejeté, oublié, piétiné, qu’il parait le plus ridicule et impuissant à changer le cours de l’histoire, à modifier le déroulement des évènements. C’est dans les moments où, le chaos suscite désarroi et violence sur son parcours, que la raison des hommes est emportée dans un tourbillon de folie aveugle qui dévaste tout sur son passage à l’extérieur comme à l’intérieur de chacun.

De plus, depuis quelques décennies, l’homme a décidé de violenter aussi la Terre qui l’a accueilli il y a bien longtemps, en créant entre autre des villes immenses qui repoussent la nature encore plus loin, en bétonnant les cotes des mers et des océans par des immeubles et des parking, en polluant les rivières et les fleuves, en transformant les montagnes et les iles en centres de loisirs bruyants et nauséabonds.
Vous vous interrogez certainement : « Mais que vont faire ces jardiniers d’amour ? Que peuvent-ils changer ? »
Je vais aller au plus simple et vous raconter l’histoire de l’un d’eux. Ce que fut sa vie et comment il réussit à implanter un peu plus d’amour autour de lui.

Cet homme là qui, dans un premier temps de sa vie, ne s’était pas préoccupé des désordres qui parsemaient le monde, dont pourtant les journaux, comme la radio et la télévision, se faisaient l’écho sans limites, se réveilla un matin avec le sentiment qu’il fallait faire quelque chose. Faire quoi ? Il ne savait pas encore. Mais à l’intérieur de lui vibrait comme un signal, un appel qui lui faisait comprendre qu’il devait ajouter quelque chose à sa vie. Ce sentiment d’urgence augmenta quand il vit un jour, en allant chercher son courrier, que les quartes beaux et vénérables platanes de la place de son village avaient été cisaillés au ras du sol et que le lendemain d’énormes bulldozers étaient déjà à l’œuvre pour défoncer la terre, en extraire les dernières racines et que, huit jours après, toute la place était recouverte d’un goudron noir, lisse, parfait avec des marques blanches pour indiquer les emplacement des futures voitures de ce nouveau parking. A la suite de cette découverte, il décida de planter quatre arbres, dans un petit terrain en friche, pas très loin de chez lui, et même d’ajouter un cinquième arbre pour tenir compagnie aux quatre premiers. C’est en allant les arroser régulièrement durant plusieurs mois qu’il imagina pouvoir introduire dans sa vie, un geste, une action, une conduite porteuse d’amour, de tendresse ou bien de bienveillance chaque fois qu’il aurait connaissance d’un abus, d’une injustice, d’une violence qui serait faite de par le monde à toute espèce vivante.

Dès le lendemain, son engagement fut mis à l’épreuve. Tout près, dans la ville voisine, une vieille dame avait été gravement agressée par un inconnu. Aussitôt il prit la décision d’aller voir cette femme, de l’écouter, puis de revenir lui offrir un livre après qu’elle lui eut dit qu’elle aimait lire.

Chaque jour allait lui révéler une action à entreprendre, un acte à poser comme pour colmater les excès et les dérives de l’humanité : préparer un repas léger pour cet homme qui venait de perdre sa femme, écrire une lettre à un critique qui avait malmené durement non seulement le livre d’un débutant, mais aussi sa personne en la bafouant publiquement, participer à une marche contre l’implantation d’une décharge de produits toxiques…

Vous allez me dire très certainement que ce genre d’actions- planter quelques arbres, offrir un livre, préparer un bol de soupe, écrire une lettre- ne représentent pas nécessairement un acte d’amour. Qu’il est facile de s’indigner, de protester, de manifester sans pour autant apporter plus d’amour au monde. Vous avez certainement raison, car je ne vous raconte là que le début d’un cheminement, la mise en place d’un processus d’éveil à l’amour. Il existe une grande variété de graines qui peuvent, si on les laisse germer, devenir les prémices d’un amour plus universel. D’un amour qui dépasse le singulier, le personnel et l’intime, celui que l’on peut éprouver envers une personne précise, pour s'ouvrir de façon plus large aux autres et parfois à l’humanité tout entière.

Ainsi, en commençant à déposer, autour de lui, quelques graines de bienveillance, de respect, de solidarité, d’attention, de sourire, celui qui allait devenir un jardinier de l’amour préparait le terrain. Il savait qu’il fallait arroser, sarcler, débroussailler, élaguer pour permettre à une toute petite graine, au départ d’aspect fragile, de germer, de pousser, de fleurir, pour donner d’autres graines à son tour, puis se répandre et ensoleiller le cœur de ceux et celles qui soudain se sentaient touchés, transformés, transportés, avec l’envie, pour quelque uns, de devenir, à leur tour, des jardiniers d’amour.
Je peux imaginer que certains d’entre vous, en me lisant, sentiront en eux qu’il leur est possible de devenir des jardiniers d’amour, qu’ils peuvent dès aujourd’hui commencer à planter une graine de tendresse, d’attention ou de bonté dans leur entourage.

Jacques Salomé

dimanche 11 avril 2010

Bénir


Au réveil, bénissez votre journée car elle déborde déjà d'une abondance de biens Que vos bénédictions font apparaître.

En croisant les gens dans la rue, dans le bus, sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, et l'aura de son discret parfum une lumière sur leur route. Bénissez ceux que vous rencontrez dans leur santé, dans leur travail, leur joie, leur relation au divin, à eux-mêmes et aux autres. Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances.

Car bénir signifie reconnaître le bien infini qui fait partie intégrante de la trame même de l'univers. Il n'attend qu'un signe de nous pour se manifester.

Bénissez-les de toutes les façons concevables, car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences de la guérison mais, un jour, jailliront comme autant de fleurs de joie dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, ceux qui la gouvernent et ses enseignants, ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. A l'instant même où quelqu'un exprime la moindre agressivité, colère ou manque de bonté à votre égard, répondez avec une bénédiction silencieuse. Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, car de telles bénédictions sont un bouclier qui les protège de l'ignorance de leurs méfaits, et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, totalement et sans réserve aucune le bien illimité pour les autres et les évènements de la vie en puisant aux sources les plus profondes et les plus intimes de votre être. Cela signifie révérer et considérer avec un émerveillement total ce qui est toujours un don du Créateur et cela quelles que soient les apparences. Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré, entier. Bénir signifie invoquer la protection divine sur quelqu'un ou quelque chose, penser avec une reconnaissance profonde à elle, l'évoquer avec gratitude. Cela signifie encore appeler le bonheur sur quelqu'un encore que nous ne soyons jamais la source de la bénédiction, mais simplement le témoin joyeux de l'abondance de la vie.

Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, constitue la forme ultime du don, car ceux que vous bénissez ne sauront jamais d'où vient ce rayon de soleil qui soudain perça les nuages de leur ciel, et vous serez rarement témoins de cette lumière dans leur vie.

Quand dans votre journée, quelque événement inattendu vous bouleverse vous autant que vos plans, éclatez en bénédictions, car la vie est en train de vous apprendre une leçon, même si sa coupe peut vous sembler amère. Car cet événement que vous pensez être si indésirable, vous l'avez en fait suscité, afin d'apprendre la leçon qui vous échapperait si vous hésitiez à le bénir. Les épreuves sont des bénédictions cachées, et des cohortes d'anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente cachée aux yeux matériels. C'est activer la loi universelle de l'attraction qui, du fond de l'univers, amènera dans votre vie exactement ce dont vous avez besoin dans le moment présent pour grandir, progresser, et remplir la coupe de votre joie. Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. Car on ne peut qu'être prisonnier de l'image qu'on a de soi-même, et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour d'une prison, tout comme les citoyens d'un pays libre peuvent être prisonniers quand la peur se tapit dans leur pensée.
Quand vous passez devant un hôpital, bénissez ses patients dans la plénitude de leur santé, car même dans leur souffrance et leur maladie, cette plénitude attend simplement d'être découverte. Et quand vous voyez une personne en pleurs ou apparemment brisée par la vie, bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : car les sens ne présentent que l'inverse de la splendeur et de la perfection ultimes que seul l'oeil intérieur peut percevoir.
Il est impossible de bénir et de juger en même temps. Alors maintenez en vous ce désir de bénir comme une incessante résonance intérieure et comme une perpétuelle prière silencieuse, car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu.

P.S. Et par-dessus tout, pensez à bénir cette personne merveilleuse, totalement belle dans sa vraie nature, et si digne d'amour que vous êtes.

Pierre Pradervand

samedi 10 avril 2010

Sur le chemin des estives !

Départ : Angoustrine
Distance : 10 km
Dénivelée : 380 m
Durée : 4 à 5 heures

Samedi 10 avril, Cattherine et Amy s'élancent sur le chemin des estives pour faire le test du nouveau sac à dos d'Amy.
En route!

La première rencontre, c'est avec la maison des abeilles!
Que font les abeilles l'hiver ? Les mâles sont chassés de la colonie et tout le monde s'endort doucement jusqu'au printemps.
Ce n'est pas une hibernation car les abeilles continuent à se nourrir et à bouger... mais très lentement , elles ont ralenti leur rythme.

La deusième rencontre, c'est avec un petit veau qui tête sa mère. Ok, le temps que le photographe sorte son appareil photo et c'est trop tard, la scène est déjà finie.

Nous arrivons au début du chemin des estives. Le premier panneau nous indique le chemin à suivre.
 
 
Le panneau suivant nous parle des arbres dont les branches servent à fabriquer des paniers!





Sur des tronc des arbres il y a quelque chose d'étonnant ! Des petis bonhommes peints en rouge et jaune ! Etrange non ?
 


Plus loin il y a des terrasses où autrefois on cultivait des patates et des céréales. De l'autre coté du ruisseau on mettait des troupeaux!
Les petits personnages apparaissent à nouveau!

Ils sont là, nous sommes dans la bonne direction!

Nous sommes arivées à l'église Sant Marti d'Envalls

Je suis coincée dans la barrière avec mon sac. Voilà le refuge :


Je suis dans l'église; le soleil entre par la porte.

Sur l'hôtel il y a une statue de Marie.

et voilà le troisième repère : avec l'explication de l'église.

Le pont mégalithique:

Voilà le quatrième repère: c'est une maison pour abriter les animaux.

Ici il y a un barrage qui retient l'eau. Et pour les poissons il y a un escalier spécial qui leur permet de remonter le courant.


Mais nous n'avons pas vu de poissons!


Là nous visitons la cabane d'un berger.

Et plus loin il y a d'autres cabanes. Attention à ne pas se perdre à cet endroit, car le chemin est mal indiqué. Il est nécessaire de traverser le champ. Sur la photo en dessous on voit bien le barrage et la rivière.


Nous sommes sur un col qui domine la vallée d'Angoustrine. La vue est superbe.


On voit aussi la chappelle Sant Marti !



Nous avons surpris un Cerf et ses femelles !


Nous avons franchis un deusième col et derrière, surprise : la centrale Themis


J'ai recupéré un bout de bois qui appartient au repère suivant, je vais essayer de le réparer.

En descendant, on peut voir a nouveau le village d'Angoustrine qui se rapproche.




Là, nous avons vu une sorte de canal fabriqué en pierre. Et j'ai marché dedans!

Nous sommes enfin arrivées à Angoustrine à la maison de la filature !